L’histoire des tomates

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La tomate est originaire du nord-ouest de l’Amérique du sud, région qui correspond aujourd’hui à la Colombie, l’Équateur et le Pérou. À l’époque, on retrouvait la tomate à l’état sauvage et elle n’était pas plus grosse qu’une tomate cerise. La tomate a toutefois été cultivée pour la première fois au Mexique par les Aztèques qui l’appelaient « tomalt ».

La tomate aurait été découverte par Christophe Colomb au 15 ième siècle lorsqu’il croyait avoir trouvé la route des Indes, mais les Espagnols l’ont connue lors de la conquête espagnole de Mexico par Hernàn Cortés en 1519. Elle a par la suite été introduite en Espagne, puis en Italie où la ville de Naples était sous domination espagnole.

La tomate a longtemps été limité à des utilisations médicales et ornementales car ses feuilles étaient toxiques et on la croyait vénéneuse. À l’époque, on utilisait de la vaisselle à base de plomb qui réagissait et se dissolvait lorsqu’en contact avec l’acidité de la tomate, conduisant ainsi à de nombreuses intoxications.

La cuisine espagnole a rapidement été conquise par la tomate et on a vu apparaître cette soupe froide et rafraîchissante qu’on connait sous le nom de Gaspacho.

Alors qu’au milieu du 16ième siècle, en France et en Belgique, on la surnommait ‘’pomme d’amour’’, en Italie on la surnommait ‘’pomme d’or’’ (poma aurea), car à l’époque la tomate avait une teinte dorée. Les italiens ont conservé le mot « Pomodoro » pour désigner la tomate.

On retrouverait aujourd’hui plus de 12 000 variétés de tomates partout sur la planète.